Lac du DISTROIT

Lac du Distroit par le vallon de Piebran

4 participants, 1100 m de dénivelé, 13 km, 6h de marche

31 aout 2015

    Départ du parking des Muandes à 8h à la cote 1420m près de la cascade de la Pisse. Attention : quelques caniveaux sur la route d’accès au parking sont délicats, voire impossibles à passer avec une voiture basse.

    L’itinéraire classique de montée au lac du Distroit par la cascade est interdit par arrêté municipal en raison de risques importants d’éboulements. L’itinéraire qui était prévu seulement à la descente par le vallon de Piébran est donc emprunté en aller et retour.

    On rejoint par un court sentier le long du torrent la route forestière montant vers le gîte des Charançons. On passe au pied de la cascade de la Pisse et on suit la route forestière jusqu’à un pont sur le torrent du Rabioux que l’on ne traverse pas. Juste avant ce pont, un gros cairn à droite indique le départ d’un sentier montant vers le vallon de Piébran. Ce sentier est bien tracé jusqu’à une altitude d’environ 1800m lorsque l’on sort de la forêt. Le sentier disparaît alors et est remplacé par un itinéraire cairné. On traverse le torrent et l’on monte dans l’alpage en suivant les cairns espacés au début et devenant plus rapprochés dans le haut. La sente cairnée traverse le haut pierrier pour rejoindre au-dessus d’un ressaut le vallon en pente douce conduisant au lac du Distroit. Nous atteignons vers 10h30 le haut du ressaut où nous voyons un chamois s’enfuir vers les barres rocheuses au-dessus de nos têtes.

    Pour éviter une zone marécageuse, nous longeons la rive droite du vallon et rejoignons le sentier « classique » montant par la cascade et balisé en losanges bleus. Le lac du Distroit est atteint vers 11h45 après 3h30 de marche environ. L’endroit est beau et très sauvage ; on a une belle vue vers le sud en direction de la Tête de Chante-Perdrix et du col de Reyssas et vers l’est en direction de la Font-Sancte et du brec de Chambeyron. On se trouve aussi au pied du Roc Blanc, situé au nord-est, formé de bandes rocheuses sculptées par les glaciers.

    La descente se fait exactement par le même itinéraire ; avant de descendre le ressaut, on observe à nouveau un chamois cette fois avec son petit.

    On rejoint le parking vers 15h.

    En repartant en voiture, on s’arrête un peu plus bas à un point de vue pour observer de très belles cheminées de fées, qui se forment, suivant les commentaires indiqués sur la table d’orientation, non pas par érosion des eaux de ruissellement mais par calcification due aux eaux montant du sous-sol.

    L’itinéraire bien que sans balises est assez facile à suivre ; la seule difficulté est la raideur relative de la sente cairnée sous le ressaut. Les participants ont apprécié le caractère très sauvage du vallon supérieur.

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