Pointe de la Saume - Ceillac

Publié le 14 Juillet 2016

Jeudi 14 juillet 2016.

 

9 Participants. 6h30 de marche. Total 8h.

 

13,5 km pour une dénivellation de 1540 mètres.

 

     Aller randonner un 14 juillet... D'accord, pas de défilé,  mais quand même un beau feu d'artifice.

   9 participants avaient donc décidé, de ne pas se défiler, et de venir voir la Saume d'un peu plus près. J'avais prévenu ; 1400 mètres de dénivelé, et 13 km. Mais ça, c'était pour ne pas trop effrayer les candidats, car je savais très bien, ayant reconnu la rando il y a une quinzaine de jours, que pour le dénivelé, il y aurait du bonus.

   Avant de démarrer, il faut monter une voiture au Pied du Mélézet pour éviter les 3 km de sentier sans intérêt le long du torrent.

   Départ effectif 8h10, le sentier monte dans la forêt de mélèzes du Grand Bois du Moulin. La température est fraîche pour un 14 juillet, mais pas de vent et la raideur de la pente va très vite nous réchauffer. Nous sommes sur le GR de Pays, du tour de la Font Sancte.

   Il nous faudra 1h30 pour parvenir au belvédère de la Mourière. Seulement 3km200 depuis la voiture, mais déjà 720 mètres de dénivelé. Cela vous donne une idée de la pente, et de la vitesse moyenne de montée. (480MH)

   Après une petite pause casse-croûte, nous pouvons encore récupérer un peu, le sentier est presque plat. La récup sera de courte durée, car, 500 mètres plus loin il nous faut le quitter pour grimper sur notre gauche, vers les crêtes de la Mourière. Il est certes moins marqué, (le sentier) mais toujours bien visible, et monte en zigzags dans les pentes herbeuses. Petit regroupement en arrivant au sommet, mais pas trop longtemps car le thermomètre indique 4°, et  température ressentie avec le petit vent, moins 2°.

   Le cheminement le long des crêtes continue. Après celle de la Mourière une nouvelle série de zigzags et nous arrivons au pied de celle de la Saume. Changement de décor, plus aucune végétation, seulement de la caillasse. La remontée des crêtes est très longue, on croit voir le sommet, mais, ce n'est souvent qu'une antécime. Il se dévoile enfin, les voilà les 3043 mètres. Quelques pas d'escalade pour nous glisser dans un repli du sommet, et nous pouvons casser la croûte au soleil, et bien à l’abri.

   Nous ne nous attardons pas trop, de curieux nuages font leur apparition dans le ciel. La descente sera longue et pénible dans les pierriers. Un premier nous permet de rejoindre le fond du vallon des Pelouses. Une dernière petite montée pour arriver au Pas du Curé, et la descente reprend. Là, pas question de glisser ou de faire rouler des pierres. La pente est très importante, et la prudence s'impose. Malheureusement, c'est au bas du pierrier, alors que les passages délicats sont pratiquement derrière nous, que l'accident vient se produire. Bon, pas trop de mal, mais quand même, c'est bien rappé, ça saigne et il faut sortir la trousse à pharmacie. Et c'est l'infirmière, qui va soigner le docteur.   

    La suite ne présente plus de difficultés. Joli sentier le long du torrent de la Pisse. Nous n'avions rencontré personne depuis le départ, mais à partir de là, nous aurons de la compagnie. A 16 heures, nous sommes au parking du pied du Mélézet. Une belle journée, avec une équipe courageuse et motivée. Il n'y avait peut-être pas la quantité, mais la qualité était bien là. Un grand bravo à tous les participants, et merci pour la confiance qu'ils ont bien voulue m'accorder.                Djipi.         

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Rédigé par A.B.R.G

Publié dans #Queyras

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