Séjour Drôme du 12 au 14 juin 2019

(Gîte de Bénevise, Treschenu-Creyers)

Mercredi 12 juin
 

   Départ de Gap à 8h, nous sommes 15.

   Arrivée à 9h 45 au col de Menée pour la première balade.

   Dénivelé 500m, distance 7 km, durée : sans objet (on flâne, on herborise, et quand on aime, on ne compte pas…)

   Montée sympathique dans les alpages, puis le bois, pour arriver, après 2h de montée, au mont Barral (1903 m).

   Petit arrêt où nous avons pu admirer le mont Aiguille et le grand Veymont, puis descente par les crêtes où nous attend Alain, qui nous a retenu la salle à manger avec une nappe très fleurie, à l’abri du vent. En face de nous l’Obiou sort des nuages et nous apparaît, à côté du Grand Ferrand.

    Descente par le col de Jiboui à travers un tapis de fleurs, que d’émerveillements !!...

   Grâce à nos 2 botanistes, toutes les explications sont données, ainsi que les noms vulgaires et scientifiques (polygales, pédiculaires, ancolies, saponaires, androsaces, trolles, narcisses, myosotis, lin, tulipes jaunes australes, centaurées, populages des marais, fenouil…).

   A l’arrivée aux voitures, nous dégustons un bon gâteau préparé par Claudine, puis direction le gîte où nous nous installons.

   Très bonne journée, le soleil était présent.

Brigitte et Claudine

Pour les photos du jour cliquez ci-dessous.

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Jeudi 13 juin

Dénivelé : 550m, distance : 11km, Durée : voir jour précédent

   Nous quittons le gîte à 8h45 après un petit déjeuner fort sympathique. Une jolie route escarpée nous mène au départ de la rando du jour dans le vallon de Combeau. Nous sommes à 1462m. Nous demeurons sur une route forestière qui nous conduit à la bergerie de Combeau (1608m). Nous pénétrons dans la Réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors, où il est recommandé de se munir d’eau, de cartes et de boussole… Nous sommes bien mieux équipés avec nos guides et botanistes hors pair !

   La leçon de botanique va d’ailleurs se poursuivre : Raymonde et Jean-Pierre nous font découvrir : l’aposeris fetide fleurie, l’euphorbe petit cyprès normale et parasitée, l’armeria alpina, la dryade à 8 pétales colonisant les rochers, l’anémone velue, l’anthyllis des montagnes blanche ou rose, les rumex (famille de l’oseille), la benoîte, le raisin d’ours (à ne pas confondre avec les myrtilles).

   Nous admirons bien sûr les vastes alpages, passons à la cabane de l’Essaure et nous dirigeons vers le col du Creuson où les marmottes nous fêtent sans nous siffler…

   Puis l’aventure hors sentier commence toujours dans un panorama de plus en plus grandiose, et nous arrivons dans le vent à la Montagnette qui culmine à 1972 m.

   Vision à 360° sur le mont Aiguille et le grand Veymont, Grenoble dans l’arrière plan, le massif de la Chartreuse, les monts du Lyonnais, l’Obiou et les autres sommets du Dévoluy, et bien d’autre cimes enneigées.

  Pique-nique rapide car venté… et la descente raide au départ nous ramène rapidement dans le vallon.

A la bergerie, nous retrouvons Alain qui descend du pas de l’Essaure , une fenêtre sur les sommets du Vercors. La petite pause s’impose, puis très facilement nous arrivons aux voitures, vers 16h. Magnifique journée.
 

Gisèle et Danièle

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Vendredi 15 juin
 

   Au lever, le ciel est bien couvert, quelques gouttes ne présagent rien de bon…Nous nous mettons quand même en route pour le cirque d’Archiane, quitte à adapter l’itinéraire.

   Les averses intermittentes jouent avec nous, il faut se harnacher, puis se désharnacher. Le programme long est abandonné : trop glissant sur rochers mouillés. Ce sera le Sentier des Vautours pour tout le monde.

   Pas de regret : à part un départ raide et caillouteux, le chemin est agréable et nous mène sous le rocher d’Archiane à un premier belvédère où nous apprenons tout ou presque sur le cycle de vie des vautours et gypaètes (fauves, moines, percnoptères…). A travers bois nous rejoignons un 2^e point de vue équipé d’une lunette pour repérer les nids des 50 couples de vautours qui nichent dans la falaise. Pas facile ! Mais 2 spécimens adultes nous donnent un aperçu de leurs capacités bien au-dessus de nos têtes. Le plafond de nuages est assez haut pour nous permettre d’apprécier ce site spectaculaire et Jean Germanaz a un moment de nostalgie, quand il évoque ses exploits en escalade dans la paroi il y a … 50 ans. Respect ! La redescente est par endroits à nouveau raide et caillouteuse. Ce n’est pas pour rien qu’on est dans un massif calcaire ! Mais la moisson de noms de plantes sera encore abondante aujourd’hui …(gaillet, épervière, phalangère faux lys, vesce, lys martagon en bouton, viorne lantane… et j’en oublie)

   Le soleil nous accueille au village d’Archiane, pour un dernier pique-nique avant de reprendre la route de Gap par les gorges des Gats et le col de Grimone.

   En conclusion, un grand merci à nos irremplaçables Raymonde et Jean-Pierre, sans qui nous serions passés à côté de tant de merveilles !

   Mais aussi aux bons marcheurs qui ont accepté sans rechigner le rythme irrégulier, et les arrêts fréquents provoqués par l’enthousiasme des apprentis botanistes.

   Et enfin chapeau à nos vétérans Jean et Aimée, dont on n’aurait jamais deviné l’âge en les regardant marcher…

Alain et Elisabeth

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Dossier botanique.