16 décembre 2010 Journée camembert

Publié le 16 Décembre 2010

16 décembre 2010 Journée Camembert -  J-Pierre DAO

 

29 courageux et courageuses (mais aussi alléché(e)s par la perspective des camemberts et accessoires) ont pris la route du sud malgré le froid (- 11 relevés à La Saulce).

 

Les Monges étant trop enneigés, décision fut prise de se rabattre sur Volonne (La Chapelle Saint-Joseph). Judicieuse décision, le cadre est magnifique.

 

Halte au supermarché de Volonne pour acheter les camemberts.

 

Ne voyant pas revenir Adrienne, partie acheter des mandarines pour tout le monde, nous allons à sa recherche : La caissière ne voulait tout simplement pas la faire payer, il a fallu insister…

 

Après une montée « dans la fraîcheur », nous touchons au but, la chapelle est derrière la crête, et chacun, sur on ne sait quelle suggestion malheureuse, se met à ramasser et à transporter du bois.

 

Hélas, la chapelle n’était pas derrière cette crête ci mais derrière la suivante, et il y avait déjà pas mal de bois sur place…. Mais, comme le savent les alpinistes, c’est tellement mieux quand c’est inutile.

 

L’endroit est très beau, on ne voit d’abord qu’un long bâtiment de pierres, ferme ou bergerie, accroché à la pente, avec un terre plein orné d’un grand tilleul en fin de vie. En s’approchant, on constate que le tiers gauche de la construction abrite la chapelle, de fort bonnes dimensions, que ne signalait à distance aucune croix ni clocher.

 

On allume le feu sur le terre plein et on sort quelques bancs de la chapelle pour constituer deux tables pour y disposer les victuailles, salées sur la plus grande, sucrées sur l’autre.

 

Pendant que le feu se développe, on s’aperçoit qu’un petit trou rond orne le dos de la veste de Jean-Pierre DAO. Comme nous sommes en zone de chasse, léger instant d’inquiétude. L’intéressé conservant cependant sa vitalité habituelle, nous réalisons qu’il ne s’agit que de l’effet d’une escarbille.

 

Les camemberts, saupoudrés d’herbes aromatiques apportées (et préparées) par André CANDY, sont enveloppés dans du papier aluminium, ainsi que les pommes de terre précuites, et le tout est placé dans le feu pendant que nous faisons honneur aux amuse-gueule (qui la remplissent parfaitement) et à quelques boissons préparatoires (troussepinette de Jean-Pierre GROLIER, vin de pêches d’André CANDY, … etc).

 

Après la dégustation des camemberts et pommes de terres chauds, arrosés comme il se doit de vins rouges, rosés et blancs, nous nous intéressons aux desserts, largement admirés depuis leur exposition sur la table. Et il faut dire que les cuisiniers et cuisinières se sont surpassés. Le nougat et les pralines de Jean-Pierre DAO, les amandes Neigeuses de Denise, les Truffes au chocolat de Geneviève, parmi d’autres « délicieusetés », font le bonheur des gourmand(e)s.

 

Lorsque tout le monde est repu et que les alcools ont circulé (poire d’Henri, Mirabelle de Camille, puis, « crescendo », la gnole à Justin et, enfin, le breuvage d’Alain MARECHAL, soit disant simplement de la gentiane, mais particulièrement détonante – malheur à ceux qui n’avaient pas l’excuse du volant tout à l’heure pour refuser poliment), Liliane monte sur la grande table pour interpréter une version familiale de la Félicie de Fernandel. Tout le monde apprécie, et CANDY (Dédé) aussi !

 

A la demande générale, et sous le regard indulgent de Saint-Joseph, surtout ravi de la convivialité, elle clôt son tour de chants par ce morceau d’anthologie, La Fille du Bédouin, donné dans sa variante « patronage » où l’héroïne, à l’instar du chanteur contemporain Philippe KATERINE, tient absolument à finir sa banane tandis qu’à l’écart un âne, si on a bien compris, fait preuve de vigueur.

 

A 13 h 30, nous quittons ce lieu agréable et gravissons la dernière pente jusqu’à la crête, dominée par une croix de bois.

 

Est-ce l’effet des digestifs ? Ou pour se conformer à une obscure tradition locale à visées matrimoniales (vraisemblablement les deux), mais certains tombèrent à genoux pour mordre le pied de cette malheureuse croix qui ne leur avait évidemment rien fait

 

Instant émouvant dans cette journée plutôt légère, fut la halte auprès du mémorial d’André SAVOYE, ami défunt des CANDY, que les plus anciens de l’ABRG avaient connu et apprécié.

 

En retrouvant les voitures, tout le monde était conscient d’avoir clôturé la saison par une très agréable et très sympathique journée.

 

A l’année prochaine et bonnes fêtes.

 

A.VINCENT-VIVIAN

 

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https://photos.app.goo.gl/KDd1rLTCKadhPFTm8

 

Montage

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Rédigé par A.B.R.G

Publié dans #Sorties

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