Le Suillet - Orpierre

ORPIERRE (690 m) - 22 Mars - 2012 -  Le SUILLET

 «  L’aventure c’est le trésor que l’on découvre chaque matin » aussi qui d’entre nous pouvait se douter que cette journée ne serait pas banale ?

Déjà partir à 43 dans les ruelles de ce village provençal en étonne plus d’un, comme cette dame en robe de chambre qui écarquille grand les yeux en voyant ce cortège de randonneurs.

Le sentier abrupt serpente le long d’une falaise calcaire habillée de buis odorant, balisé par le GR 946 nommé « grande traversée des préalpes ». Nous admirons l’harmonie des toitures recouvertes de tuiles, le rocher St Michel, celui du Quiquillon paradis de l’escalade.

 Une fois le bois de la combe Béraude traversé, une piste forestière va nous permettre d’allonger le pas tout en bavardant de l’un à l’autre. Il fait beau, les premiers shorts et hépatiques sont de sortie. Voici le point culminant de la randonnée avec le Suillet signalé tout simplement par une borne IGN (1324 m).

J’invite l’assemblée à poursuivre jusqu’au lieu-dit « la table des bergers » pour se restaurer ; un tapis de feuilles fera nappe. Personne ne pense que l’inquiétude du retour m’habite puisque l’idée germe de tenter un passage en suivant un pointillé de carte. Alors 3 vaillants soldats partent en repérage ; le dilemme est levé quand l’olifan sonne. La gouaille d’Emile, la voix rassurante de Joël me poussent à suivre le «Panoramix» Noël qui devine une sente au travers de genêts, chênes et buissons. Notre terre promise avait pour nom : lieu dit les Turcs !

Une ferme bourgeoise restaurée avec goût apporte un peu de détente à la troupe vaillante et toujours confiante. Que nenni ! il faut encore descendre, remonter, chercher sans complainte ce début de sentier incertain. Il commence à être tard quand les premières maisons d’Orpierre se devinent au loin.

C’est le terme d’une journée pas très ordinaire ; aussi quelques pâtisseries réconfortantes sont grandement appréciées à l’arrivée.

« Merci à chacun de vous »     M.A.

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