Col Fromage (Bramousse),
Publié le 21 Juin 2012
Randonnée au col Fromage (Bramousse) jeudi 21juin 2012
Passé Guillestre, au milieu des gorges du Guil, on quitte, à droite, en franchissant le cours deau sur un pont, la route qui mène au fond du Queyras, pour emprunter, sur trois KM environ, le chemin communal en lacets qui conduit au hameau de Bramousse (1400 M). Là, les voitures des participants (24 personnes, dont 2 invités) remplissent le petit parking réservé aux randonneurs. Par le joli bois de « Riou Vert », on monte, pour le casse croûte de 10 h, jusquau pont franchissant le torrent du même nom. Un peu plus loin (plus haut), un second pont (une photo de groupe y est prise), franchit le ravin de « Ruine Blanche », ainsi baptisé à cause de sa couleur, due à la présence de gypse, avant dentamer la montée une ligne droite en pente régulière, mais plutôt longue, éprouve quelque peu les souffles- vers le col (2300 M), atteint vers 12 h. Le temps, jusque là incertain, semble virer au beau. Depuis le col, nous contemplons, un brin effrayés pour ceux qui ne connaissaient pas la « promenade », le chemin, qui suit la crête à pic, conduisant à l « observatoire », situé 250 M au dessus. Fort heureusement, lascension seffectue plutôt, désormais, par un chemin en longs lacets, peu visible au premier abord, créé il y a une dizaine dannées par les services du parc régional. Lentement (la fatigue commence à se faire sentir) nous nous acheminons donc jusquà lobservatoire (en réalité un poste « optique », ayant fait partie dun réseau, destiné à transmettre de crête en crête des signaux à usage militaire) pour un repas bien mérité. La place pour sasseoir est limitée mais la vue est magnifique, notamment sur le village de Ceillac et ses abords, au dessus desquels évoluent des parapentes, et sur les montagnes environnantes (la « Fons Sancte », au loin) où la neige est encore très présente. En reprenant le chemin en balcon, vers louest cette fois, nous gagnons le col de Bramousse (2300 M également). Pendant la halte, Michèle, qui affectionne les shorts, sassoie malencontreusement sur une fourmilière, et, pour réparer cette cuisante erreur, son époux Joël doit lui « passer la pommade ». Descente dans les bois, puis les prés abondamment fleuris, jusquau chalets destive de Bramousse, situés à 1 heure de marche au dessus du hameau. La fraîcheur des fontaines est appréciée. Après un dernier « raccourci » (attention au pierres dans les herbes) et la rencontre dun petit serpent gris (vipère ou couleuvre ?) que Francis capture pour examen puis « remet en jeu », et dultimes errements, de courte durée heureusement, dans les taillis surplombant le parking, pour larrière garde du groupe, nous regagnons les voitures, fatigués mais contents. Résultats de la « course » : 1150 M de dénivelé, 20 KM parcourus, 5 h 30 de marche. |