Séjour Autrans Meaudre

  

A Thorenas, Méaudre dans le Vercors,

"les pierres ont des secrets".

 

Il ne faut jamais se fier aux apparences.

Notre séjour dans le Vercors, vu le manque de neige ne se présentait pas sous les meilleurs auspices....

En arrivant sur les hauts plateaux, nous découvrons un paysage pitoyable.

Pas un gramme de neige, des champs aux herbes roussies par le gel, un froid glacial. La suite du séjour nous prouvera que le pays a des ressources.

Nous arrivons à notre gîte « Le secret des Pierres » et nous sommes accueillis par nos hôtes, Delphine et Olivier. A la répartition des chambres nous avons l'impression d'avoir atterri dans le labyrinthe de Maguelone. Pas de panique chacun prend très vite ses repères, tout est très propre, et les couchages sont excellents.

Petit à petit chacun prend ses aises et l'atmosphère se détend. Elle se détend d'autant plus que c'est déjà l'heure de l'apéro.

Nous faisons un peu plus connaissance avec nos hôtes: Olivier ingénieur en informatique, reconverti dans l'hostellerie, et Delphine son épouse orthophoniste, toujours en activité et qui mène de front ses deux journées (ce qui ne l'empêche pas d'avoir toujours le sourire).

Tout au long du séjour ils vont faire preuve à notre égard d'une gentillesse et d'une disponibilité, inégalable. Ils vont transformer nos doutes et interrogations en un véritable conte de fées.

Il y aura de la neige pour les fondeurs et raquetteurs, des pistes ouvertes pour les amateurs de ski alpin, et des routes sèches pour les promeneurs....

Et même les plus blasés resteront sans voix devant des paysages de cartes postales.

En fin d'après-midi, entre les infusions et l'apéro, la séance de gym animée par Danielle était fort appréciée et suivie par de nombreuses personnes. Merci Danielle.

Quant aux soirées alors là c'était le feu d'artifice. Nous nous sentions, chez nous, la nourriture excellente et abondante circulait sur les tables. Les apéros et digestifs aidant, les langues ont bien fonctionné. Les blagues de J-Claude, Lucien, JP Dao, Marie-Jo, etc, les chansons de nos crooners, Marc, Henri et bien d'autres (sans oublier la chorale de l'ABRG) servaient de clôture à nos journées bien remplies.

Je ne reviendrai pas sur le détail des activités sportives, pour cela voir les comptes rendus.

Un grand merci à Delphine et Olivier qui ont fait de ce séjour, des bouts de vie magiques qui resteront dans nos mémoires.

Si des blogueurs amis lisent ces lignes et cherchent un lieu de séjour, qu'ils sachent qu'il y a dans le Vercors à Thorenas un gîte « le secret des Pierres » qui vaut le détour.

Et bien sûr un autre grand merci à Noël et Mado qui ont organisé ce séjour exceptionnel.

Djipi

      Un petit diaporama "provisoire et sans prétention" en attendant de le compléter avec les photos d'autres participants au séjour.

  http://www.photodex.com/share/djipi05/m2p69mg4

 

Photos séjour Méaudre.

Pour les photos: Je n'ai pas encore terminé le tri.
En attendant voila "en vrac" tout ce que j'ai pu rassembler.
Un diaporama est en cours de préparation.Djipi 

 

Liens N°1       Liens n°2     Liens N°3    Liens N°4

                                           ***************************

Les fondeurs   

Notre séjour à Méaudre s'est déroulé sous les meilleurs auspices.
Soleil omniprésent, ciel bleu et nous avons eu l'agréable surprise de trouver une neige d'exception.
Le groupe de ski de fond se composait de 9 participants.
Au fil des jours, il y eut le groupe, les sous-groupes, le groupetto, ne nous a manqué que les groupies.
Nous avons parcouru le plateau de Geve en long, en large et en travers nous essayant à toutes les couleurs de pistes dans un décor qui, à certains endroits, relevait du grand nord canadien.
Au gîte "le secret des pierres", nous n'avons manqué de rien.
Olivier et Delphine nous ont cocoonés dans une ambiance familiale et chaleureuse.
On y a aussi beaucoup ri grâce aux incontournables histoires de Lucien, Jean-Claude, Jean-Pierre... et les talents de mélomane de Marc ont séduit l'auditoire. Quelles soirées !!!
Merci Noël et Mado d'avoir organisé ce séjour pour le plus grand bonheur de tous.
MJM

http://picasaweb.google.com/110539922854627498228/AutransJpNebon#

 

*********************************************************************************

Les "bons" raquetteurs 

Marie-Jo, vous à parlé du groupe des fondeurs, je pense que Jean-Pierre et Jean-Claude vous parleront du groupe de randonneurs en raquettes de très bon niveau. 

Je me contenterai de vous parler du groupe juste au dessous des très bons.

Nous avons fait trois belles sorties de 500mètres environs.

La première au bec de l’orient avec un départ du plateau de Gève.
La seconde menée par Henri au Gros Martel par la vira avec un retour par la combe de Furon.
        Et la troisième : les Crêtes de la Molière, avec un départ par le télésiège de la Quoi, qui laissera des souvenirs à Isabelle, pour qui c’était une première ; les crêtes et retour pédestre jusqu’au Prudhomme (Navette en voiture) 

Une journée à visiter les grottes de Choranche, cela à permis à la majorité de souffler un peu, sauf trois irréductibles fondeurs. 

Une après midi de visite avec le télécabine à la côte 2000 en partant des balcons de Villard-de-Lans. 

Je laisserai à d’autres le soin de parler du séjour. 

N Froment

************************************************************

Randonnée (raquettes) du mardi 25 janvier2011

« Les hauteurs de Méaudre depuis le gite »

 

Nous sommes 10 marcheurs partis plein d'entrain, à travers champs et lauzes, pour rejoindre le parking du Chatelard à Méaudre.

Pour monter aux débutants tout ce qu'il est possible de faire avec des raquettes, on remonte une piste de ski alpin, plus ou moins empierrée ou enneigée. Ensuite une piste forestière nous permet d'apercevoir deux chevreuils avant de retrouver une belle piste de ski de fond bien damée et bien tentante pour les fondeuses, mais les raquettes ne remplacent pas les skis de fond.

Le repas de midi, au soleil sur un petit muret de neige à la Vira, commence bien sur par le vin de framboise, puis sandwichs traditionnels, et pour finir, croquants du Queyras, chocolat...

elle est pas belle la vie....

Le retour se fait sur une très belle piste avec un super enneigement exclusif pour l'ABRG ( on se l'est imaginé ) et pour cause voir la suite ! Les nombeuses cascades de glace le long de la gorge du Furon ont été une initiation spéciale pour michelle qui s'est initié à l'escalade (Voir Photo) .

De retour vers la station on a la surprise de découvrir un panneau «  interdit aux raquettes » au bord du chemin. Une journée pleine d'émotion pour nos débutants très volontaires, et un grand merci à Henri pour ce parcours très innovant.

M G

***************************************************************************

    Rando Raquettes 24-01-2011- Bec de l'Orient- Pas de la Clé

 

Ce matin-là, le patriarche déclara forfait; sous les sourcils broussailleux, les yeux bleu acier lançaient des éclairs: il devait se rendre à l'évidence, il ne pourrait pas accompagner les chevrettes du village au pâturage.
C'est donc trois jeunes bergers du village qui prirent leurs bâtons et emmenèrent les chevrettes pour une randonnette en raquettes; le cœur léger, ils folâtraient autour des chevrettes, gambadaient, plaisantaient; les chevrettes, elles, restaient sur leur quant-à-soi: elles souriaient certes, mais prudentes, maintenaient les distances. Eux leur montraient les arbres de la forêt, les traces des animaux sauvages, les grottes où il fait si bon jouer à cache-cache l'été. Ils chantonnaient "promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...", et elles reprenaient en chœur; peu à peu, l'ambiance devenait plus chaleureuse, même si le fond de l'air restait frais, la-hi-ho, la-hi-ho!
Chemin faisant, ils parcouraient les crêtes d'un pas alerte (en effet ils n'étaient pas bien gros et pouvaient se le permettre...) d'où on apercevait tout en bas la vile ville, ils montaient et descendaient, si bien qu'ils finirent par arriver dans un lieu magique; imaginez-vous de tendres vallons emplis d'une belle neige dont les milliards de cristaux scintillaient chacun de mille feux sous les chauds rayons d'un soleil quasiment champsaurin, des arbres couverts de givre dont les frondaisons touchaient terre et formaient de merveilleux tunnels au bout desquels on apercevait le bleu du ciel (presque comme...non, je ne le dirai pas); en un mot comme en cent: un monde féérique...
C'est alors que les chevrettes révélèrent leur vraie nature: en effet, elles étaient des fées déguisées pour mieux observer le monde des humains; donc, avec une baguette magique, elles tentèrent de transformer les bergers en princes charmants. Mais, elles durent s'y reprendre car  ils étaient de jeunes, mais rudes, bergers: elles durent utiliser leurs deux baguettes magiques et parvinrent alors à faire apparaître devant elles trois jeunes et magnifiques princes charmants aux merveilleux vêtements techniques adaptés aux rigueurs et frimas de l'hiver et de la randonnée.
Ils continuèrent donc de batifoler sans grand souci, montant et descendant, se perdant parfois malgré leur gépéesse, tournant et contournant arbres et rochers, creux et monticules formant édicules. Ils commencèrent alors à descendre de façon continue, et il semblait peu à peu que quelque chose se passait et c'est à proximité des engins automobiles que le charme s'évapora, que le charme se dissipa, que le charme inopéra (Bastille, acte 3 scène 2).Les fées redevinrent de simples chevrettes, et les princes charmants de rudes et braves bergers.
Chacun rentra chez soi; mais vous pouvez les reconnaître: ils ont dans leurs yeux une flamme qui montre qu'ils ont vu le paradis terrestre un instant, le paradis d'avant l'affaire de la pomme d'Adam.
Ils en parlèrent au patriarche: son regard du matin changea et se mit à briller pareillement, car il avait connu, autrefois, semblable aventure.
JCB



 

  Mercredi 26 Janvier 2011 Séjour Autrans

La Moucherotte 

Mercredi, c'est vers le Moucherotte, belvédère incomparable sur Grenoble, que les racketteurs dirigent leurs pas; la population féminine est largement majoritaire et anime les débats (comme souvent...).
Chemin faisant, accompagnés dans la première moitié par Olivier, l'aubergiste, la rencontre totalement improbable de quelques bovins en pâture (de quoi ?:neige, feuilles, cailloux et herbes séches au menu) a permis de faire connaissance avec leur pâtre, un habitant du Vercors trés profond (limite cavernes); cet homme, accompagné d'un chien et d'une scie à main en bandoulière, a fait montre à l'égard de l'un d'entre nous de son sens relationnel aigü avec la gent touristique. Mais aussi, quelle idée a eu Jean-Pierre R de vouloir caresser le museau d'un des bovins ? (n'en a-t-il pas suffisamment vu, tout petit?...); les invectives de l'indigène ont alors fusé et résonné, ameutant tout le groupe de marcheurs, le chien et les bovins. Nos destins un instant réunis, se sont alors séparés: incompatibilité d'humeur manifeste, a jugé l'un de nous qui en a connu d'autres (de jugements).
Enfin arrivés sans autre encombre au sommet, tout un chacun a pu contempler le paysage: la Chartreuse, le Grésivaudan, le Mont Blanc au fond, Belledone, l'Oisans, l'ouverture du Champsaur, le Dévoluy et même, oui, oui, le Vercors!!!
 Grenoble étendait ses immeubles à nos pieds (certains ont reconnu le bistrot de la Place Grenette où ils allaient, étudiants d'alors); Grenoble étirait ses bagnoles et son synchrotron où les électrons, les neutrons et les protons font les ...ons en jouant un "trape-trape" infernal.
Le repas a été l'occasion de faire une connaissance rapprochée avec les habitués des lieux: les chocards à bec jaune et pattes rouges, familiers des pique-niques et grands picoreurs et nettoyeurs par la même occasion.
Un petit tour à la table d'orientation, qui en a désorienté plus d'un par le positionnement des sommets, et la longue descente nous a ramenés aux voitures en traversant les pistes de ski de Lans totalement désertées par insuffisance de neige.  
JC BLANCHARD

 Vendredi 28 janvier 2011 Rando raquettes -

La Buffe Tête de la Sure - Autrans. 

Tout a une fin, même les vacances à la neige: vendredi, dernière rando-raquettes du séjour. Objectif: la tête de la Sure et le plateau de la Molière pour 6 acharnés (des "forts" marcheurs, paraît-il, ce qui est totalement surfait).
La montée est rapide depuis la station d'Autrans: la falaise est atteinte à la Buffe d'où on peut admirer le profil de la tête de la Sure; rien à voir avec Cléopâtre, cependant. La vallée de Grenoble est plongée dans une brume qui ne laisse pas deviner grand-chose. Heureusement, les massifs déjà admirés depuis le Moucherotte sont visibles. Le plateau de la Molière est pris dans le sens de la longueur, ce qui est préférable pour faire durer la rando; pris en travers, 10 minutes suffiraient pour le traverser, casse-croûte compris. La table d'orientation rencontrée nous permet de retrouver enfin la Barre des Ecrins perdue de vue les jours précédents, ce qui causait bien du tracas à certains d'entre nous.
Aujourd'hui, pas de fées ni d'autochtone à bovins en  vadrouille; ce n'est pas tous les jours surprise.
En redescendant, on retrouve avec plaisir le groupe de Noël (monté en télésiège: hou-hou-hou...) qui attend le père (Noël) en recherche de fin d'itinéraire; cette recherche couronnée de succès nous profite aussi et, dans un élan de solidarité extrême, nous prenons les devants et arrivons aux voitures très longtemps avant eux.
Fin d'un séjour au caractère sportif très marqué au cours duquel nous n'avons pas beaucoup pleuré, au contraire; un très grand merci aux G.O. habituels: Mado et Noël.
JC BLANCHARD