SEJOUR MONT-DORE du 02 au 06 juin 2015
Publié le 2 Juin 2015
Le tour du Lac de GUERY. Mardi 2 juin 2015.
Le sommet du Puy de Sancy étant un peu couvert, la décision est prise de reporter cette randonnée au lendemain.
Aujourd'hui nous ferons le tour du lac de Guery, ce qui sera une excellente mise en jambes.
Le départ au col de Guery 1268m se fait dans la bonne humeur pour les 20 participants.
Direction la ferme du Puy May, par le sentier de découverte. Les crêtes sur notre droite sont bien tentantes et nous parvenons au Puy du loup (1481m) où la vue sur la vallée de la Dordogne et à droite le Puy de Dôme est exceptionnelle.
Nous redescendons à travers les pâturages vers la Borne des quatre Seigneurs (les 4 seuls hommes du groupe sont très à l'aise devant cette borne) puis le col de St Laurent.
En face de nous, La Banne d'Ordanche (1512m) et son sentier qui se termine par des escaliers; du sommet, nous avons une vue sur La Bourboule, une autre station thermale du secteur.
Il est temps de chercher un coin pour la pause casse-croûte. Petite sieste digestive.
Nous repartons le long du GR 30 par Puy Gros, Chantauzet d’où nous apercevons Le Mont Dore, et le Puy de Sancy.
Le retour aux voitures se fait en longeant le lac de Guéry, avec pour certains, un petit détour par la cascade du ruisseau des mortes de Guéry.
Merci à Mady pour cette belle randonnée qui nous a vraiment dépaysé.
Noël
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Journée du 3 juin (petite randonnée) au Puy de Sancy.
Nous sommes sept au départ de la randonnée.
Avec Jean-Pierre nous partons de la station du Mont Dore, nous prenons sur la droite et franchissons un petit verrou, et commençons l'ascension du Val de Gourre.
Du col nous apercevons nos collègues qui sont partis du gîte avec pour objectif le Puy de Sancy.
Jusqu'au sommet nous empruntons le même itinéraire qu'Alain décrit dans son compte-rendu.
Nous prenons notre repas en commun.
Au sommet un phénomène que nous n'avions jamais vu : des nuées de moucherons, voir les photos.
Au retour nous empruntons les escaliers, et rejoignons nos voitures par les pistes de skis. Ce n'est pas la partie la plus agréable, ça glisse beaucoup.
Très belle journée avec 500m de dénivelé, pour une distance de 7 km 500. Mado.
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Mercredi 3 juin 2015 : Puy de Sancy (1886 m)
Dès 8 h 30, les 11 marcheurs volontaires pour cette randonnée réputée difficile quittent le gîte à pieds.
Après avoir suivi la route pendant environ 500 m, nous empruntons, sur la droite, un chemin goudronné (bien qu’on ne voit pas raisonnablement une voiture s’y engager) à forte pente (genre extrémité de toboggan) mais ombragé et en lacets, baptisé « chemin des mille gouttes »…
Au bout de deux à trois cents mètres, la terre fait place au goudron et la pente s’adoucit quelque peu.
Les mille gouttes (de sueur) pratiquement rendues, malgré un cheminement en forêt, nous parvenons à la gare d’arrivée du funiculaire, de style XIX°, qui ne paraît plus en activité, puis à un plateau dégagé qu’occupe un bar restaurant (« chez Gérard »), avec aires de pique nique et jeux d’enfants, et, sur la gauche, dans les bois, des installations « accro branches ».
Encore 200 m de dénivelé et nous faisons une rapide halte collation au buron (ce qui signifie ferme en Auvergne ; merci Yvonne pour la précision) du Capucin. Entre les bâtiments en ruines, nous apercevons au loin la Banne d’Ordanche, visité la veille. Le Capucin est, quant à lui, un rocher, dont la forme rappelle sensiblement un moine encapuchonné, à 1468 m d’altitude.
A partir de là, et après avoir inutilement escaladé une première barrière de franchissement des barbelés (Noël, serre file, découvre, alors que les trois quart du groupe sont déjà passés, qu’un piquet est arraché, ce qui permet aux derniers de franchir l’obstacle sans efforts), nous entrons dans la zone pastorale et nous engageons sur les crêtes.
A gauche, en contrebas, la station du Mont d’Ore, que les plus « prudents » du groupe, les 9 restants, ont ralliée en voiture afin de nous rejoindre au sommet après une montée pédestre plus limitée (500 m de dénivelé quand même) et les ravins qui grimpent vers le Puy, sous les câbles du téléphérique à deux cabines (une montante, une descendante).
A droite, les vastes espaces de pâturage, qui, sous le ciel très bleu constellé de petits nuages blancs, évoquent à certaines, à juste titre, des paysages de mongolie. Sans, bien sur, les chevaux et les yourtes (d’ailleurs le camping est interdit).
La progression sur les crêtes, le long du GR 30, se fait sans trop de difficultés grâce au rythme adapté imposé par Mady, et nous parvenons au Puy de Cliergue (1691 m) d’où le Puy de Sancy nous apparaît dans le lointain derrière un certain nombre d’obstacles rocheux (rappelons qu’un puy est un volcan, provisoirement éteint, et que la zone volcanique des Monts d’Ores, dont le Sancy est le point culminant, couvrait l’ensemble de la région).
Au fur et à mesure que notre marche nous en rapproche, nous apercevons des randonneurs, parmi lesquels, peut être, nos compagnons du second groupe, cheminant sur les marches en bois (plus de 800) installées dans la dernière partie de l’accès au Puy pour limiter l’érosion du terrain. A distance, le parcours sinueux de cet escalier épousant la pente, fait songer à la grande muraille de Chine.
En franchissant une dernière barrière rocheuse dont les marches taillées ou aménagées nous coupent quelque peu le souffle, nous croisons des collégiens en excursion qui, alertés par notre allure juvénile, nous demandent ironiquement (sales gosses !) si nous avons l’habitude de faire de la gymnastique.
Après cet ultime effort, nous nous engageons avec satisfaction, comme sur une allée triomphale, dans l’escalier conduisant au sommet.
La progression y est facile, mais … nous ressentons tout à coup des sortes de picotements légers sur notre peau, de petites percussions sur nos vêtements, comme des gouttes de pluie sèches.
En levant les yeux nous comprenons que des nuées de moucherons, formant des nuages sombres, semblent défendre le sommet.
Nous enveloppant par vagues, qui refluent un temps pour revenir avec une vigueur renouvelée, ils nous contraignent, pour éviter des intrusions désagréables dans les yeux, les oreilles ou la bouche à marcher courbé, à rajuster lunettes et chapeaux et à limiter les conversations au strict nécessaire.
Comme ils ne piquent pas (nous osons à peine imaginer ce qu’aurait donné un nombre équivalant de moustiques), nous nous habituons (si l’on peut dire) à leur présence fluctuante et parvenons même sans grand dommage, à prendre notre repas de midi, tiré des sacs, sur la terrasse en bois aménagée à cet effet.
Le coup d’œil panoramique depuis ce point culminant du massif central (par beau temps, le 1/7° de la France serait visible) est magnifique, mais les moucherons sont tout de même agaçants et gâchent un peu le plaisir. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agit d’un phénomène saisonnier dont personne n’avait tenu à nous informer.
Après ce repas « crépitant », nous nous séparons à nouveau en deux groupes, celui des marcheurs « émérites », le notre, entamant, en direction de l’autre côté de la vallée, la descente, pas très longue mais un peu rude, jusqu’au col de la Cabane, où nous quittons le GR 30 pour le GR 4.
A partir de cet instant, se succèdent harmonieusement (quand le plaisir de la descente s’épuise, voici une montée, quand la montée nous lasse, ça redescend à propos), une série de Puys (de Cacadogne, 1785 m ; des Crebasses, 1762 m ; Roc de Cuzeau, 1737 m) qui nous ramènent vers la vallée dans de somptueux paysages, surplombant au passage, sur notre droite, la vallée glacière de Chaudefour, réserve naturelle, que nous visiterons le lendemain.
Sur le parcours, entre deux puys, nous croisons également ce qui ressemble à un curieux élément de muraille fait de blocs assemblés, comme en construisaient les Incas, dont le faite rappelle vaguement un chien couché aux oreilles tombantes. Mais la main de l’homme n’y est pour rien, il ne s’agit en fait que d’une giclée de lave qui s’est fragmentée après solidification.
Après une dernière halte panorama au sommet du roc de Cuzeau, nous rejoignons la vallée, enjambant au passage, avec une aisance désormais acquise, quelques échelles de franchissement de barbelés, par un chemin en pente douce qui nous conduit jusqu’à la route. Nous entamons alors en tournant à gauche, le long de la Dore, en direction de la grande cascade, la dernière partie de la randonnée.
La cascade est très belle et rafraîchissante mais nous accusons la fatigue et la descente dans la forêt puis, franchie la route de la Besse, la marche au plat, toujours en forêt, le long du chemin de Melchi-Roze, se fait en silence.
Quelques marches encore et nous débouchons en pleine ville, a 17 h passées, par l’escalier longeant les thermes.
Il n’y a donc plus, par un ultime effort de nos gambettes éprouvées, qu’à rejoindre le gîte, quand même à l’autre extrémité de la ville, et que l’autre groupe a déjà rallié.
Fourbus mais contents, comme disait a peu près Serge LAMA, nous savourons la satisfaction d’avoir largement effectué les 16 km et les 1100 m de dénivelé annoncés.
Alain Vincent-Vivian
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La vallée de CHAUDEFOUR jeudi 04 juin 2015
5heures de marche 13kms 700m de dénivelé
Nous commençons la rando à 9h45 après avoir fait bien des tours et détours en voiture pour trouver le départ.( Ces petits contre-temps ont été source de bien de plaisanteries d’ailleurs) Le lieu de départ est enfin trouvé à Chambon des Neiges (ancienne station de ski) et, plein d’ardeur et bonne humeur, nous partons à la découverte de cette réserve naturelle au cœur du Parc régional des Volcans d’Auvergne. Il s’agit d’une vallée glaciaire creusée dans le granite et la lave par les glaciers quaternaires. Peu après le départ, nous avons le plaisir de rencontrer plusieurs juments et leurs poulains dans un pré très fleuri : genêts au jaune d’or flamboyant, pensées à la couleur bleue très vive, narcisses, anémones pulsatilles soufrées et bien d’autres fleurs encore. La montée est aisée. Nous arrivons sur un plateau où nous découvrons une curiosité : des pyramides de lave déchiquetées appelées « dykes »et nous admirons « la dent de la rancune », et « la crête de coq » qui se dresse au milieu de la prairie.
Peu après, nous amorçons la descente dans une superbe hêtraie et nous arrivons au bord du ruisseau de la Biche où nous choisissons de pique-niquer. Un endroit idéal pour savourer le bon et copieux casse-croûte préparé par nos sympathiques aubergistes. Certains s’adonnent ensuite à la traditionnelle sieste alors que certaines préfèrent le bain de pied ravigotant dans le torrent . Jusque-là, notre groupe était au complet. Mady nous propose de poursuivre jusqu’à la cascade de la Biche et nous annonce 2 h de marche AR. Quelques-uns renoncent, préférant se reposer un grand moment. Les autres entament la montée assez raide et quelle ne fut pas la surprise des « téméraires » de déboucher au pied de la cascade au bout de 25mn ! (le panneau de signalisation annonçait 1h…mais il devait comptabiliser l’AR !). La cascade est superbe avec ses strates verticales de granite sombre au centre et ocré sur les bords. Derrière la belle chute d’eau, une zone herbeuse adoucit l’image de toute cette masse de pierre.
Ayant retrouvé nos compagnons plus tôt que ce que nous croyions, nous amorçons à nouveau la montée dans la forêt de hêtres par un sentier différent, puis nous retrouvons à la descente les prairies toujours abondamment fleuries et verdoyantes.
Comme le matin nous avons eu ensuite droit à quelques errances sur la route pour tenter de trouver la « Maison de la réserve naturelle » mais hélas sans succès !
Qu’importe ! la journée fut magnifique encore et nous regagnons le gîte avec des souvenirs plein la tête. Gisèle.
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Le lac Pavin - Vendredi 5 Juin 2015
C’est déjà le dernier jour.
Le groupe se divise en deux . Une petite et une grosse randonnée.
Nous sommes 9 à partir au lac Pavin qui se trouve du côté du Super Besse.
La rando fait 10 km pour un dénivelé de 250m environ.
Le lac Pavin est profond de 92m, il est le plus jeune et le plus fascinant des lacs d’Auvergne (6000 ans).
On en suit les berges avant de s’élever sur le puy Montchal. «Un beau point de vue».
Nous sommes en face de la station de Super Besse. Tout autour se dressent les puys, «Paillaret, de la Perdrix, Cacadogne et des Crebasses».
A midi nous mangeons à l’ombre d’un bel hêtre près du gouffre "Le creux de Soucy".
Le retour se fait par l’autre côté du lac.
La journée a été chaude.Nous avons rencontré des moustiques, si bien que certains sont revenus avec quelques démangeaisons.
Les responsables de la rando étaient comme d’habitude super. Nous sommes tous rentrés heureux de cette belle randonnée.
Alice
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CIRCUIT DES CASCADES – 6 H – environ 1000 m – 14 Kms
Nous sommes 11 à prendre le départ de cette dernière ballade du séjour en Auvergne.
Très en forme et toujours de bonne humeur.
Les voitures sont laissées au parking du cimetière paysagé au hameau « Prends-toi-garde ». Une petite visite s'impose pour admirer ce cimetière tout gazonné au ras de la forêt.
Nous empruntons la route forestière en direction la cascade de Queureuilh – très belle et aussi majestueuse que les autres-.
Après 30 mn en forêt (beaucoup de hêtres, sapins, grandes fougères et autres plantes fleuries) nous traversons la route pour arriver à la Ferme de la Tache.
Nous atteignons de grands espaces avec beaucoup de genêts ; après ce passage très fleuri et odorant, nous retrouvons la route que nous longeons pour arriver au col de la Croix Morand (1401 m).
Un troupeau de vaches et leurs veaux surveillé par le géniteur nous retient pour les photos.
Un passage sur l'échelle nous permet de passer d'un parc à l'autre et nous empruntons le sentier qui serpente en direction du Puy de la Tache (1629 m)et continuer ce sentier sur les crêtes vers le Puy de Monne (1692 m) et Puy Barbier (1702 m).
Un panorama à 360° s'offre à nous pour admirer ces vastes étendues au loin le Puy de Dôme et plus prêt le Puy de Sancy, le Capucin, le lac du Chambon, la vallée de Chaudefour, la plaine de la Limagne, la chaîne des Puys, la Banne d'Ordanche, la Bourboule.
Il fait toujours très beau, chaud et un peu de vent.
Après avoir dépassé le Puy Barbier, nous nous installons en contre-bas.
Assis sur les coussins des myrtilliers (très confortables), une vue sur le lac de Guéry, nous apprécions notre casse-croûte et une petite sieste s'impose ainsi qu'une « pause-pipi » ….
Après tout ce réconfort, nous poursuivons en direction du Puy de l'Ange et le col de la Croix St Robert.
La descente de ce col vers le plateau de Durbise est un peu pénible car le sentier (comme l'ensemble de tous les sentiers) est très poussiéreux et il se doit de respecter l'environnement pour éviter une forte érosion.
A cet endroit, au bord de la route, il est seulement 15 heures et nous n'avons aucune envie d'attendre les voitures qui doivent nous récupérer pour le retour. La décision a vite était prise pour continuer notre randonnée jusqu'au Mont Dore.
Un troupeau de moutons surveillé par un patou, « chôme ». Certaines randonneuses ne sont pas rassurées par la présence de ce patou mais Mady en tête les rassurent et nous suivons le plateau sur la droite en surplomb de la Grande Cascade, 30 m de haut ; des marches nous permettent de l'atteindre et continuer par la forêt et arriver au Mont Dore.
Nous avons bien apprécié ce retour. Yvonne.
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- Un petit commentaire sur le séjour -
Je voudrais remercier Alice, Murielle et tous les autres participants de ce séjour qui m'ont aidée à le concrétiser, qui m'ont fait confiance et qui ont contribué à sa réussite avec une mention spéciale à nos aînés(es )qui ont été supers. En plus la météo était avec nous. Pas une goutte de pluie, que du soleil et un peu de vent.
J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce beau pays comme beaucoup d'entre nous. Je rajoute quelques photos hors rando qui vous rappelleront quelques bons instants.
À bientôt pour de nouvelles aventures, merci encore, et amitiés à toutes et tous. Mady.