Vélodrome et lame de Facibelle.
Publié le 10 Novembre 2017
Jeudi 09 novembre 2017
13 km - 920 de ▲ et 980 de ▼ - Participants : ( 20-2 )
En montant les gorges de la Blanche, le ciel au-dessus de Seyne a dû en rendre plus d'un très pessimiste sur la météo de la journée. Vers le col de Maure, c'était bien blanc. En descendant sur Barles route enneigée. Là, il y avait de quoi décourager les plus optimistes... et pourtant.
Au moment où il fallait mettre les sacs sur le dos, le ciel bleu avait fait son apparition. Peut être pas le vrai bleu de Provence, mais bon...
La rando commence par une première longue montée de 420m de dénivellation entrecoupée de petites haltes. Joli sentier bien tracé. Après avoir franchi la Crête de Roche-Rousse, on gagne les ruines de la maison forestière. C'est le Sanctuaire de la nature, de Herman de Vries, avec une barrière métallique surprenante, dorée à l'or fin.
A la fin de cette montée on arrive à l’ermitage orthodoxe de Saint-Jean. Il s’agit en fait d’une petite chapelle avec un toit en bulbe construite et occupée jusqu’en 1992 par Sœur Thaïs, ermite orthodoxe. La chapelle est aujourd’hui occupée par un autre ermite, catholique cette fois, le père Serge.
Petite pause, mais pour ne pas trop déranger nous décidons de faire notre pause casse-croûte un peu plus loin.
Il faut maintenant redescendre très bas dans ce que l'on appelle « le vélodrome ». La lame de Facibelle est visible en contrebas.
Puis c'est la deuxième longue montée qui permet de contourner Facibelle par le haut.
Le sentier serpente, d'abord dans des feuillus, puis des résineux. Un gros cairn balise le sommet.
La suite ; …. des montagnes Russes. Les ruines de Pudoyer, Pijaubert, bergerie du Touron, Tanaron. Encore une petite montée pour arriver au niveau du rocher Gassendi.
Midi et quart, il est temps de casser la croûte. Le soleil, bien que palot, nous permet de se restaurer dans de bonnes conditions. Et bien sûr, apéritif, digestif, et ronde des desserts.
Il ne nous reste que 3 km à parcourir mais on ne traîne pas trop quand même.
Le sentier en balcon contourne les barres de l'Adret, et enfin au détour d'un virage la lame nous saute au visage. Nous prendrons un moment pour nous approcher au plus près de cette curiosité géologique.
De loin, la lame semble fine, frêle, et gonflée comme une voile au vent. De près, c’est un amas de gros rochers grossièrement posés les uns sur les autres et qui tiennent on ne sait trop comment.
Encore un petit quart d'heure de descente et nous voilà à la passerelle qui enjambe le Bès, terme de la rando. Et l’intérêt et le caractère de la rando ? Vous demanderez à ceux qui sont venus. Jean-Pierre R
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