La Baraque du Jas
Publié le 9 Mai 2013
2013-05-09
La Baraque du Jas
(1741m) carte 3336 ot.
Lorsque nous avions reconnu cette rando, par grand beau, celle–ci nous avait semblé de toute beauté avec son côté sauvage et ses différents points de vue.
Aussi en ce jeudi de l’Ascension et ce temps maussade ce n’était pas la joie.
Pourtant 14 randonneurs sont au rendez vous, avec l’espoir que, malgré une météo incertaine, nous passerions une bonne journée.
Et bien, ils avaient raison. Le départ se fait du hameau des Pras, par le GR 50 jusqu’au col du Plan Collet (1836m).
Les premiers nuages se déchirent et le paysage s’ouvre à nous : l’Obiou, le Gargas, La Croix de Rougny , de l’autre côté de la vallée d’Entraigues : La tête du Vet avec l’Arcanier en prolongement la tête de l’Ane et la tête de Chétive.
Et toujours nous surplombant le Coiro et la Tête de la Grisonnière. A notre gauche la chaîne du Vercors
Nous continuons le long des crêtes de Côte Belle jusqu’au point coté 1639, nous quittons le sentier qui mène à la cabane de Belle Roche et la cabane de la Dreyre, cela pourrait faire l’objet d’une autre rando un de ces jours.
A partir de là, le sentier est aléatoire et à travers les plans de myrtilles et autres arbustes nous avons pour objectif le point coté 1816.
Une harde de chamois à peine entrevue, nous laisse à penser que nous devrions en voir d’autres, et de fait nous attendant pour la photo un beau spécimen est là. Nous entendons également un coq mais celui-ci est discret et nous ne le verrons pas.
Il nous faut traverser le ruisseau de la Teissonnière, mais un reste de névé nous facilite la tâche. Cette fois le sentier est bien marqué et nous atteignons facilement la baraque du Jas (avec à nouveau un chamois pour une séance de photos).
Il est temps de penser au casse-croûte, façon ABRG, mais cette fois pas de sieste car la pluie qui s’était fait oublier est de nouveau là.
Le temps d’enfiler les vêtements de pluie, et le départ se fait par le point 1682 pour rejoindre le sentier que nous avons repéré un peu plus tôt, et de nouveau la traversée du ruisseau, mais sans névé cette fois.
Le sentier disparaît à nouveau mais nous retrouvons les crêtes de Côte Belle facilement.
La pluie a cessé, un temps de repos, et c’est à travers champs (pour éviter la piste de montée) que nous rejoignons Oris en Rattier.
Merci à tous.
Noël.