Le sommet du Contras

2014-05-01

Au parking de l’Hospitalet nous sommes 14 à préférer les senteurs de Provence aux traditions du 1^er Mai. Et nous partons par le chemin du Colombier pour une longue promenade jalonnée de Bories, habitations en pierres sèches, qui sont autant de repères et de points de repos. La première surprend par la minutie de sa construction et la perfection de ses arrondis. Le chemin s’élève ensuite de façon assez raide vers le vallon du champ Lombard où les ruines de la bergerie de Boudoune se dissimulent dans la végétation. Ses deux puits sont encore protégés de l’érosion.

Après la troisième bergerie et son enclos bien gardé, nous quittons la forêt pour une steppe d’altitude et remontons une crête qui va nous mener à Narreteau puis au sommet du Contras.

Les pierres sèches et souvent plates sont un élément immuable dans ce paysage ; elles résonnent sous nos pieds, on les retrouve dans les cairns parfaitement édifiés et inspirent toutes les bâtisses isolées.

Le contras est en alignement avec la crête allant du Tréboux à la montagne de Lure. La vue est étendue et lumineuse aujourd’hui dans toutes les directions.

Notre groupe énergique a marché à bonne allure et nous avons encore le temps, avant le repas, de poursuivre sur la ligne de crête, de plonger dans la hêtraie et de remonter jusqu’au sommet du Goy.

Le retour se fait par le vallon des Téous puis des Girons jusqu’au champ de l’Amant et se termine par une visite du village dont la finesse décorative mérite bien un petit détour.

Merci au groupe pour son allant sportif et sa docilité bien décontractée.

J-Marie

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