Pics de Savernes et Bernardez
Publié le 9 Juin 2014
2014-06-09
14 Participants - 950 m de denivélation - 13 km
4 heures de marche + 2h d'arrêt.
Départ, 8h15, du parking près de la maison forestière de Bellevue, donc côté Seyne les Alpes pour cette randonnée. Un joli sentier grimpe en lacets dans la forêt domaniale de la Blanche. Une courte descente vers le ravin de la Chaumasse puis commence la longue montée vers la source de "Grand Clayonnage". Une piste plus large nous permet de rejoindre tranquillement le Col Bas ( 2113 m). Une petite pause casse-croûte s'impose avant de commencer la courte mais très raide montée vers le Pic de Savernes. La neige qui recouvrait toute la face il y a encore 10 jours à presque totalement disparue. Seules subsistent encore quelques plaques éparses. Mais maintenant "c'est du raide", 250m de dénivellation pour une distance de 500 mètres cela vous donne une idée de la pente ! Au sommet la vue offerte nous récompense de nos efforts. Une légère brume masque les sommets lointains, mais nous pouvons quand même reconnaître la masse imposante de la Barre des Écrins, l'Ailefroide, et plus à l'ouest le Sirac et les montagnes du Dévoluy, vers le sud le Blayeul … et plus près de nous la batterie de Dormillouse.
La batterie de Dormillouse a été construite en 1882 pour compléter le dispositif de défense de la frontière avec l’Italie : elle créait un verrou fortifié supplémentaire à l’embouchure de l’Ubaye que protégeaient déjà les forts de Saint-Vincent. Dans les faits, ce superbe poste de surveillance situé à 2505 mètres n’a jamais servi qu’à des manœuvres. Périmées dès 1914, alors qu’elles avaient à peine 30 ans, ces fortifications et la route d’accès ont été à l’abandon … mais un projet de réhabilitation a vu le jour sous forme de restaurant d’altitude l’été depuis 2003 !
Une vingtaine de minutes de pause et nous repartons vers le Pic de Bernardez. Nous apercevons la croix à son sommet, elle paraît toute proche. Ce n'est qu'une illusion d'optique. Il faut d'abord redescendre vers un large col, en haut des crêtes du vallon de l'Ambouin, puis grimper les 200m de dénivellation pour gagner le sommet, et là encore c'est du raide. Mais au sommet quel plaisir. La vue est magnifique. Un tapis de fleurs et d'herbe nous accueille pour une pause casse-croûte bien méritée. Nous avons bien marché, il est seulement 11h30, nous aurons bien le temps de récupérer . D'autant que la descente ne sera pas longue.
En ce début juin la chaleur est digne d'un mois de juillet et il n'y a pas de vent. Les restes d'une belle corniche de neige nous apportent un peu de fraîcheur, c'est super.
À propos de la neige nous y avons remarqué de curieuses empreintes. Environ 20 cm de longues et l'empreinte des doigts de pieds bien marquées. Celles d'un Yéti sans doute et probablement femelle vu la taille ( 20 - 25 cm).
Après le repas ABRG (apéro clafoutis café et digestif) entre autres, une petite sieste s'impose. Bonnet de nuit et au lit, n'est ce pas Président...
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Bon la sieste c'est super mais la météo a annoncé des orages en fin de journée, et même si le ciel est tout bleu, soyons prudents.
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Bof dans deux heures, maxi, nous serons aux voitures.
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Alors en route, il est 12h 45 .
Une petite descente sur crête nous amène au col de Bernardez où nous retrouvons un bon sentier qui descend en balcon dans la pierraille sous le pic. Le soleil cogne, il fait vraiment chaud. Nous avons bien fait de manger au sommet.
Encore un petit quart d'heure, et après la source captée de la Chandelette nous arrivons dans la forêt.
La fraîcheur des bois est agréable bien que toute relative car les résineux chauffés par le soleil dégagent leurs essences. Nous sommes quand même à l'ombre.
14H 30 nous sommes aux voitures.
Un grand merci à tous les participants.
A bientôt sur les sentiers.
Djipi