Le Piolit par les crêtes de Bonaparré
Publié le 12 Octobre 2015
Rando du 11 octobre 2015
(1100m de dénivelé, un peu plus de 6h de marche)
Non, Napoléon n’est pas monté au Piolit ! malgré la ressemblance à une lettre près, aucun rapport ! La crête de Bonaparré a sa jumelle : Malaparré. Peut-être qu’un érudit local saurait nous renseigner sur la signification des deux noms…
Départ pour Ancelle à 7h30. La barre de Bayard nous inquiète un peu. Devrons-nous marcher dans le brouillard comme Monique lors de la reconnaissance ? Pas du tout, le cirque de Rouanne est complètement dégagé.
Après quelques cahots sur la route empierrée, nous laissons les voitures à Pomponne, et nous attaquons la raide montée qui surplombe la piste de ski de fond. Nous sortons de la forêt pour gravir les pentes herbeuses qui nous mènent au col de la Pourrachière (2171m).
De là, plus vraiment de sentier : nous avalons les bosses de la crête qui s’élève sur notre droite jusqu’aux derniers contreforts du Piolit. Beau parcours d’arête très esthétique qui nous permet d’atteindre la pente terminale où nous rejoignons le sentier classique d’accès au sommet. Plus que 150m… et nous y voilà. Tour d’horizon à 360° : le panorama est étendu et nous ne pouvons identifier toutes les montagnes qui nous entourent.
Il est trop tôt pour manger, les estomacs attendront la redescente par le col de Chorges (impressionnantes fissures avec des chaos de rochers) jusqu’aux chalets de La Plaine. Le soleil est chaud, le pique-nique presque estival. Les friandises salées ou sucrées nous donneront des forces pour la suite de la descente qui durera quand même plus de 2h. On finit par un toast à Alain qui a proposé l’itinéraire et à Monique qui l’a vaillamment remplacé, et c’est reparti !
Passage aux sources de la Rouanne, puis à Rouanne haute. Nous empruntons un moment la route, puis retraversons le torrent pour retrouver peu après les voitures.
Nous célébrons la fin de la rando par un dernier festin de gâteau roulé : ce n’est pas encore aujourd’hui que nous nous convertirons à l’ascétisme…
Elisabeth.