Les crêtes du BARRY
Publié le 2 Juillet 2016
( ou le Barry les Bains )
16 participants (tes)
15 km et 1100 mètres de dénivelé.
Non la Comtesse n'était pas là, mais malgré une météo très incertaine, ce sont quand même 16 randonneurs qui se retrouvent sur le parking de Molines en Champsaur. En fait 15, plus une jeune invitée très alerte et dynamique. Le départ s'effectue pendant un moment sur la piste qui remonte en rive droite le torrent de la Muande. Mais bien vite il faut le quitter pour traverser et passer en rive gauche. Si le torrent est à sec, les herbes sont très hautes et gorgées d'eau. Pour le moment on mouille le bas. Un bon sentier s'élève en diagonale au-dessus de la Muande. Vers 1330, il faut le quitter et s'engager sur un autre qui part sur la droite et grimpe d’abord par deux séries de lacets très serrés en direction du Cuchon.
Vient ensuite une longue traversée qui passe par le Serre du Pré et la Banne. Par une nouvelle série de lacets on accède au col du Cendrier. Malheureusement la météo se gâte et il faut nous arrêter à quelques encablures du col pour « bâcher » une première fois. Maintenant on mouille le haut. L'averse sera de courte durée, et au col le soleil ayant refait son apparition, on peut se débarrasser des impers.
On peut accéder à la crête du Barry par deux côtés : soit par les Infournas Hauts, soit depuis Molines. C'est la deuxième option qui a été choisie. Le sentier que nous venons d'emprunter a dû être magnifique ; malheureusement, il est laissé à l'abandon. Par défaut « d'estive » la végétation l'envahit peu à peu et dans quelques années il aura disparu. C'est fort dommage, nos anciens se sont donnés tant de mal pour les créer et les entretenir pendant des siècles ; et là en quelques décennies ils vont disparaître. En face, ceux qui se trouvent dans le Parc des Écrins ont plus de chance.
Parvenus au col, il faut maintenant suivre la crête. La première partie est très facile. Seul le passage du Barry est un peu délicat. D'abord une belle marche à gravir, puis un peu d'escalade où les mains sont bien utiles. Tout le monde passe sans problème. Notre jeune invitée va passer ça « les mains dans les poches ». Bravo.
A midi nous sommes au col de l'Escalier pour notre pique-nique. Casse-croûte ABRG , partage et convivialité.
On ne traîne pas trop, car le retour est encore long. Joli passage au Pas de l’Escalier où le sentier serpente dans les vires rocheuses. Il plonge ensuite par une série de lacets dans la forêt du Roy, puis par une grande courbe rejoint le sentier de ronde.
L'orage va nous surprendre sous les Baisses de la Juberne. Heureusement, nous sommes en été et la pluie n'est pas trop froide. Certains, ou plutôt certaines, n’éprouvent pas le besoin de se couvrir ; au moins pour un temps, car l'orage va durer un bon moment. Il ne va pas nous faciliter le passage dans les cascades. Les herbes sont hautes et gorgées d'eau. Pas très agréable tout ça...
Le soleil, comme pour nous narguer, fera à nouveau son apparition au moment où nous rejoignons les voitures.
Un grand merci à tous les participants, pour leur courage et leur bonne humeur malgré la pluie. Djipi
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