Journée Formation de secourisme en montagne du 10 mai 2013

Publié le 19 Mai 2013

Journée Formation de secourisme en montagne du 10 mai 2013

Intervenants :

BEGOU J-Luc et MONIERBruno – Guides de Haute Montagne, Formateurs de Secourismes, anciens secouristes en montagne.

 

14 participants de l’ABRG se sont retrouvés au centre d’oxygénation de Gap-Bayard pour suivre cette formation.

Mené par des formateurs expérimentés, le programme présenté était bien adapté à la situation de randonneurs isolés en milieu montagneux.

 

Sommaire des rubriques présentées :

  1. Secourisme en montagne :

  • Conduite à tenir

  • Les différents bilans

  • Différentes blessures et lésions

  • Plaies

  • Brûlures

  • Atteintes traumatologiques

  • Cas particuliers

  • Malaises

  • L’arrêt cardio respiratoire

  • La trousse de secours

  • Déclenchement des secours

  1. Initiation à la lecture de carte et à l’orientation

 

Je vous invite à lire l’introduction présentée lors du stage que je trouve très pertinente et démontre bien l’état d’esprit de beaucoup….. A méditer…..

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Nos montagnes ne sont plus depuis longtemps les étendues sauvages d’autrefois. Par la conquête du milieu et par l’avènement de l’hélicoptère, les distances se trouvent considérablement raccourcies.

Le temps des longues colonnes de sauvetage est définitivement révolu. Les sauveteurs devenus professionnels se font déposer en quelques minutes près des infortunés alpinistes.

Cependant, à cette formidable avancée, existe des effets pervers, redoutables. L’intervention aérienne des secours semble avoir parfois été considérée comme un moyen normal d’évolution en montagne : « on part, on verra bien, l’hélico nous sortira de là si ça ne va pas »

Avec l’arrivée des téléphones portables, le seul souci de l’alpiniste sera d’évoluer dans un secteur où l’appel passe

Un autre effet pervers semble plus pernicieux et sans doute plus fréquent : Nombre d’alpinistes ne prenne pas la peine de se former à quelques gestes simples de secourisme qui permettent au moins d’attendre les secours dans de bonnes conditions pour le blessé.

C’est oublier que la rapidité des secours n’est effective que par beau temps, voir même par une bonne condition de vol et que les services de sauvetage peuvent être occupés et ne pas pouvoir intervenir tout de suite.

Notez par ailleurs, que bien souvent c’est la rapidité des premiers soins qui garantissent la survie d’une victime et que l’attente des secours, même si celle-ci peut sembler relativement courte, peut mettre en jeu le pronostic vital du blessé.

Nous sommes convaincus qu’un alpiniste ou un randonneur ne devrait pas s’aventurer en montagne sans un rudiment de secourisme de type P.S.C. 1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1), enseigné maintenant par de nombreux organismes.

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Un grand merci à nos formateurs pour la qualité de leur intervention.

Une seconde journée de formation devrait être inscrite au programme au mois de septembre et nous vous encourageons à y participer.

Camille

Les Photos-> ICI

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Rédigé par A.B.R.G

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