Lac Miroir et Lac sainte Anne
Publié le 17 Octobre 2013
Lac Miroir et Lac sainte Anne
Jeudi 17 / 10 / 2013
Arrivés au pied du Mélezet à 8 h 20.
Nous étions 13 (9 Dames et 4 Messieurs) a commencer à marcher sur le GR5 qui, par un sentier relativement raide nous amène au lac Miroir, en approchant à certains moments de la Cascade de la Pisse que l'on entendait gronder dans le silence de cette forêt de mélèzes.
Nos pas crissaient sur une première neige qui ne nous a jamais perturbés bien au contraire, elle ajoutait un petit quelque chose de magique.
Nous arrivons au lac Miroir à 10 h et nous entendions dans le groupe des Oh!, superbe, magnifique.....
Car, avec le pic de la Font Sancte et les autres sommets avoisinants qui s'y reflétaient, ce lac appelé encore lac des Prés Soubeyran, avait un qualificatif bien approprié.
Le temps de grignoter et de faire quelques photos, nous voici repartis non par le sentier du GR mais un autre qui épouse la courbe de niveau et fait le tour par la droite à travers un petit bois, ce qui nous fait éviter la longue montée qui longe les pistes de ski.
Le lac Ste Anne s'offre à nous à point nommé puisqu'il est 11 h 30 lorsque nous arrivons à la chapelle du même nom.
Ce lac anciennement appelé lac de la Doux a changé d'appellation au XVIIéme siècle, pour conjurer la sécheresse et autres calamités agricoles.
Il est alors devenu lieu de pèlerinage tous les ans le 26 juillet.
Après le repas et les inévitables petits gâteaux, certains ressentaient l'envie d'une sieste au soleil pendant que d'autres allaient faire un tour vers le col Girardin.
A 13 h, nous redescendons vers Chaurionde, à travers bois, sur un chemin agréable qui traverse à plusieurs reprises un torrent, admirons le pied de la Cascade avant de regagner les voitures à 15 h 10.
De l'avis général, la sortie a été appréciée de par la variété de l'environnement, le temps qui nous a extrêmement gâtés et ces deux lacs qui ont un tout autre aspect à cette époque de l'année par rapport à l'été.
"Si mettre un pied devant l’autre est un jeu d’enfant, la marche est bien plus que la répétition machinale d’un geste anodin: une expérience de la liberté, un apprentissage de la lenteur, un gout de la solitude et de la rêverie, un infusion du corps dans l’espace".
"Marchant, il n’y a qu’une performance qui compte : l’intensité du ciel, l’éclat des paysages".
Patrice