Le DUFFRE
Publié le 14 Avril 2014
2014-04-14
Le DUFFRE par les Crêtes de la Sarcéna.
20 participants (es)
12km - 900 m de déniv - 5 heures de marche.
Le Revuaire, randonnée initialement prévue, ayant été proposée il y a quelques mois, il était préférable d'en trouver une autre assez semblable. Une jumelle en quelque sorte. C'est le Duffre, côté sud, près de Montmorin qui avait retenu mon attention .
Cela avait dû plaire puisque ce sont 20 randonneurs qui se retrouvent sur le parking de la maison forestière de L'Adaux d'Oule. Pour un lundi c'est plutôt bien. Il faut dire que le beau temps est de la partie. Un beau soleil et peu de vent, c'est idéal pour randonner. Le sentier débute gentiment le long d'un petit ruisseau, le Beal des Couniets, que l'on traverse un peu plus haut. Hélas cela ne dure pas longtemps, les choses se compliquent. La forêt de l'Oule est parcourue par d'innombrables chemins de débardage jonchés de branchages. Les sangliers y sont sans doute à l'aise, pas les randonneurs. Pourtant il faut faire avec. Une route forestière plus tranquille nous amène au Col des Praux. Une petite descente le long de cette piste, et à droite toute. Depuis la côte 1195 une belle tranchée rectiligne de 500 mètres de long nous amène sur la crête de la Sarcéna à 1420m.
Déniveler de 225mètres sur 500 cela vous donne une idée de la pente. Cela aura donné l'occasion à certains de me maudire, ce n'est pas grave je me suis habitué. Parvenus sur la crête les choses sont plus simples. Le printemps agrémente le parcours en offrant à nos yeux des bouquets de fleurs. Quelques plaques de neige subsistent encore. La vue est bien dégagée. Au sud est le Ventoux, à l'ouest le Grand Veymond, au nord les montagnes du Dévoluy, Grand Ferrand, Obiou. Un coin sympa plein Sud et bien à l'abri nous permet de se poser pour le casse-croûte de midi. Rien ne presse, la descente n'est pas très longue et nous avons donc le temps d'apprécier ce moment de convivialité et de partage.
Sur le chemin du retour une bonne halte s'impose au niveau de l'abri du col d'Arron. À partir de là deux options s'offrent à nous. Soit suivre la route forestière, longue et monotone, soit prendre l'ancien sentier qui coupe les lacets et tend à disparaître. A votre avis quel chemin avons nous pris ?
Un indice, nous avons coupé par huit fois la piste forestière. Dont une fois au carrefour de la femme morte (voir photos). A 15 heures nous dégringolons du talus sur le parking où sont garées les voitures. Un grand merci à toutes et à tous pour votre généreuse et joyeuse amitié.
Djipi
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