Séjour à VALSENESTRE
Publié le 12 Septembre 2014
Séjour à VALSENESTRE Gîte « Le Béranger » du 9 au 12 Septembre 2014
( 15 participants )
1) Lac LABARRE 1250 m D 14,4 km
« Après une bonne heure de route les choses sérieuses vont commencer ; petite navette de voitures et nous voilà sur le sentier pour le lac Labarre. Les premiers 800 m sont vite franchis car la pente est raide. Pause pull et pause casse-croûte passent trop vite et nous atteignons le lac. Les plus courageux monteront jusqu’au col de Roméïou.
Repas toujours convivial, puis descente jusqu’à la cabane de Combe Guyon pour une courte sieste.
Le retour, par la rive gauche du Rau de la Fayolle, se fera sous une petite pluie en pointillés, bien supportable.
Nous arrivons au refuge vers 16 h 30, tous ravis de cette superbe balade.
Récupération des sacs et installation dans le gîte en 2 dortoirs. Le repas du soir fut excellent ».
Danièle FOURNIER
2) La CRETE des ECHARENNES 1 020 m D 12,5 km
Le départ de cette randonnée s’effectue dans le vallon du Béranger. Par une longue section ascendante, le chemin traverse le bois du Bot où de nombreux groseillers tardent à mûrir. Sortis de la combe Oursière, on s’accorde une petite halte à la cabane du Berger.
Encore 150 m à franchir avant de déboucher, pour le repas, au col des Echarennes aux longues échines dénudées. Les inquiets cherchent du regard le col de la Muzelle, dans les brumes ; les plus impétueux admirent le Pic du Valsenestre (2750 m) qui semble à leur portée.
En face, les lavines en contrebas du col de Coste-Belle sont impressionnantes.
C’est avec beaucoup d’assurance que le groupe suit J.Pierre dans cette combe où parfois le sentier disparaît pour déboucher en bas de grandes pentes dominant le torrent. En sous-bois, puis terrain dégagé, il rejoint une sente horizontale pour retrouver un bois de mélèze où les troncs «en sabre» marquent un versant abrupt.
Le circuit se termine en retrouvant le chemin du matin qui nous assure un retour au village d’un pas bien tranquille.
Interview de Francis ( un journaliste nous a suivis … )
- Comment as tu trouvé ce circuit moins fréquenté ?
« Fort intéressant car varié, peu accidenté et plaisant par endroit. Il s’est fait dans une bonne ambiance amicale et bien conduite »
- Sur la journée, qui y a t-il eu d’intéressant ?
« La cueillette de framboises, groseilles, génépy et l’observation de chamois »
Info : Les agents de la R.T.M. ont aménagé en Sept 2011 de curieux barrages en bois et paille, ces structures moins rigides que le béton doivent résister aux fougueux déferlements du Béranger. Ils rendent impossibles le suivi du topo.
3) COL de la MUZELLE 1 300 m D 16 km
Interview d’Adrienne (au départ) :
« Ce matin je suis en confiance, avec une belle météo je pense que la rando se passera bien. Je pars à l’aventure, motivée ».
Ce col, situé sur le GR54 Tour de l’Oisans, a perdu sa réputation de point noir ; sa muraille reste une belle conquête. Le départ emprunte une longue piste forestière jusqu’à la cabane de la cantine des carrières (du cipolin ou marbre blanc a été exploité). Le sentier poursuit le «Rau des Combes» jusqu’à la cabane du Ramu (2150 m) où les brebis pâturent les versants raides.
Le sentier permet de prendre rapidement de l’altitude, avec en point de mire cette étrange bande de schistes pincée entre Clos Peyron et la Muzelle. Le cheminement est aéré ; un fin zigzag couture la bande de marne.
Quelle belle récompense que l’arrivée au col (2613 m) pour découvrir le lac et le refuge de la Muzelle ! Un vent frais nous incite à descendre les tournicotis peut-être trop vite ?
Un temps de repos permet de reprendre le micro :
Adrienne (au retour)
« Sentier raide mais bien marqué qui vient après 3 j de marche. Beau panorama mais j’ai manqué de souffle ! »
Raymonde : « avec ce beau temps j’aurais voulu faire plus en descendant au lac, dommage »
Marie-Blanche avait fait le Tour de l’Oisans, mais cette section restait à découvrir :
« c’est une explosion de joie à l’arrivée au sommet, je suis comblée »
Il n’est jamais tard quand nous rentrons au gîte où nous profitons pleinement jusqu’à la tombée de nuit. Ce soir, poulet rôti et salade du jardin...
4) Cabane du VALLON 820 m D 8 km
Encore quelques brumes matinales au départ. Le chemin monte en effectuant quelques lacets pour arriver à un premier vallon. On enchaîne avec une succession de virages raides jusqu’à franchir la barre fermant la cuvette par une bonne vire, qui débouche au niveau de la cascade du Pichoud.
Le berger et son troupeau, un chamois attiré par la pierre à sel, la cabane sur sa dolline nous émerveillent sous ce beau ciel d’automne. Pour attendre l’heure du dernier repas en commun, une majorité part à la recherche du sentier du Pas de l’Aiguille...
Tout a une fin : c’est l’heure de redescendre dans la vallée pour gagner les voitures et retour vers notre quotidien.
Merci à J.Pierre pour son aide à tous pour votre bonne humeur,mais aussi à Hélène, hôtesse de charme, emplie de gentillesse.
Monique