Séjour Grasse

Publié le 1 Juin 2012

 

  Séjour dans la région de Grasse  

  (29 mai au 1° juin 2012)  

   

  Une trentaine de participants quittent les Hautes Alpes ce mardi 29 mai pour les cieux, supposés plus bleus, des Alpes Maritimes. 

Notre caravane de véhicules rejoint, malgré les travaux qui nous retardent, notre première étape, le site de la Baume (grotte) Obscure à Saint-Vallier-de-Thiey (06).

Après un repas rapide sous les chênes, et sous un ciel menaçant, nous pénétrons dans la grotte, dont l'exploration a débuté en 1958 et dont l'aménagement pour l'accès au public a pris une douzaine d'années aux bénévoles du club spéléo local.

Pendant une heure, sous la conduite d'un guide manifestement passionné, bien que les musiques sépulcrales et les commentaires préenregistrés, un tantinet trop forts, aient souvent couvert ses explications, nous descendons, puis remontons (suivis, semble t'il, par le fantôme d'un chien tombé dans la grotte, où il mourut de ses blessures et de faim), de salles en salles aux concrétions saisissantes, impressionnés par les très belles calcifications et par les efforts qui ont été nécessaires pour l'aménagement intérieur. 

Sous une pluie diffuse, et après quelques tours de ronds point  qui nous permirent d'évoquer Raymond Devos, nous quittons Saint-Vallier pour rallier Grasse, à la recherche, qui ne fut pas sans quelques hésitations, de notre lieu d'hébergement, la résidence « Les Cèdres », située rue « Antoine de Saint-Exupéry (le prénom du célèbre aviateur-écrivain se révéla essentiel pour la famille Grollier, dont le GPS refusa farouchement d'indiquer la rue « Saint-Exupéry » tant que cette précision ne lui fut pas fournie). 

Dotée d'un parc de 2 ha et demi, avec végétation « Côte d'Azur » (oliviers, palmiers, plantes grasses, fleurs, etc...) et abritant une agréable piscine chauffée, la résidence nous est apparue très accueillante. 

Briefés, dans une ambiance très « télévisuelle », en compagnie de deux autres groupes, manifestement plus « autocar'visites-restaurants » que « rando », dans l' « amphithéâtre », par le dynamique directeur en fin de carrière (avec villa de fonction palladienne et luxueux 4 x 4 mercédès), nous apprenons tout, ou presque, des particularités et avantages de la résidence.

Après l'apéritif, offert, et un premier repas qui nous soumit à un choix quasi cornélien (« boudin » ou « requin » ?), une soirée karaoké ravit les amateurs de notre groupe (l'impression fut telle que, jusqu'à la fin du séjour, une chorale improvisée accompagna nos déplacements). 

 

Venus pour marcher, nous nous mettons en route le mercredi matin, après le petit déjeuner, pour le « Cap Roux », dans l'Estérel, pour gravir le « Pic du Cap Roux » (450 m).

Bien qu'une vingtaine de Km à peine nous en ait séparé, l'accès s'en révéla des plus délicats.

Une erreur d'aiguillage initial (il fallait emprunter le tunnel donnant un accès direct à Mandelieu-La Napoule et non suivre la route du Plan de Grasse), expédia la moitié des voitures, refoulée par un panneau « Draguignan » (on n'avait rien à faire à Draguignan !) à l'entrée du tunnel, dans un rallye improvisé, qui, malgré les portables, les GPS, les (rares) cartes routières, et un providentiel magasin d'électricité, point de repère à l'entrée d'une localité, fit visiter aux dissidents plus de pays (ha ! le village de Pégomas !)  et plus longuement que prévu.

Enfin, vers 11 heures, après avoir garé nos véhicules en bord de mer, nous entamons la montée vers le Pic du cap roux.

Vu le retard, il est décidé d'abréger le circuit.

Nous montons donc, en transpirant abondamment - l'atmosphère est lourde et humide et la pluie menace - dans les superbes rochers rouges, que le brouillard nous dissimule en grande partie.

Sans toutefois avoir essuyé la pluie, nous atteignons le pic vers 13 h pour y prendre notre repas de midi. Comme prévu par Noël (notre chef bien aimé), le temps s'améliore et le soleil pointe, et nous sortons les chapeaux et lunettes pour déguster le succulent pique-nique fourni par la résidence.

Ce n'est donc véritablement qu'au cours de la descente que nous pouvons admirer la beauté sauvage du paysage, le bleu du ciel s'étant ajouté à l'ocre des roches et au vert soutenu de la végétation.

Pendant que certains font un détour baignade (la mer est fraîche mais vivifiante) la majeure partie du groupe regagne la résidence sans trop de péripéties en empruntant l'autoroute puis la voie rapide qui nous ramène à Grasse. 

Point fatigués par cette première rando, la plupart des participants se délectèrent de la soirée « danses » organisée à la résidence, au cours de laquelle un couple, que l'on peut désormais qualifier de mythique (Christian, dont c'était de surcroît l'anniversaire, et Denise) enflamma la piste par ses évolutions. 

 

Journée du jeudi, deuxième et dernière sortie en montagne, dans le cadre plus conventionnel de la vallée du Loup.

Si le soleil montre son nez lorsque nous atteignons notre point de départ, le village de Courmes, il disparaît rapidement au cours de la montée vers le pic de Tourette (1200 m), première étape, que nous atteignons dans le brouillard.

Grâce à l'habilité de nos « cadres » (expression revisitée par Christian, pour « fayoter » durant l'apéritif en distribuant le vin ou plus, si l'on en juge par l'euphorie de la chorale maison après ingestion- qu'il a monté dans sa gourde), nous trouvons cependant le chemin jusqu'au pic de Courmettes (a peu près 1200 m aussi) où, le brouillard se dissipant,  nous pouvons déjeuner dans une clairière.

Comme prévu par Noël (notre chef bien aimé tu vois Christian moi aussi, je sais me faire bien voir !), le temps s'améliore, le point culminant se situant entre 15 h et 15 h 15, et nous redescendons vers Courmes sous le soleil.

L'ayant bien mérité, nous visitons le charmant village médiéval de Gourdon, d'où la vue sur la vallée du Loup, avec, au fond, l'aéroport de Nice, la ville de Cagnes et la mer, est magnifique. 

Le soir après le repas, où le millefeuille du dessert se révéla décevant, voire inquiétant (personne ne fut malade mais la majorité s'était abstenue), grande soirée « opérette » avec le duo « Les Cigalous », et participation active de la salle et de notre chorale, chauffée à blanc par le breuvage, toujours actif, de Christian. 

 

Vendredi, dernier jour du séjour. Après avoir fait les bagages, nous montons à pied jusqu'à Grasse (150 m de dénivelé) pour visiter la parfumerie Fragonard et son musée.

En suivant le fil de la sympathique Ariane (et pourquoi je l'aurais pas faite celle-là, c'est les vacances !), nous apprenons que les hommes n'ont pas droit aux parfums mais seulement aux eaux de toilettes (moins concentrées sans que, pour autant, la teneur en alcool soit supérieure, déception pour certains). Ils ne peuvent qu'en acheter pour les dames (à des prix présentés comme particulièrement avantageux sur place).

Le cadre est agréable (ça sent évidemment très bon) et le musée intéressant. Nous ne regrettons pas cette visite, judicieusement choisie par notre chef bien aimé (Noël). 

Après avoir récupéré nos voitures à la résidence et salué affectueusement ceux qui suivront un autre itinéraire, nous prenons la route du retour pour un dernier pique-nique (fabrication les Cèdres), au col de Luens (à moins que ce ne soit au autre col mais c'est l'intention qui compte). (En fait c'était le col De Valferrière ) Le soleil est, enfin, franchement de la partie quand on vous le disait qu'à partir de 15 h - et nous terminons donc en apothéose cet agréable séjour. 

Merci aux cadres organisateurs (et spécialement à Noël, notre chef bien aimé).

Alain.VINCENT-VIVIAN

 

Quelques photos du séjour 

 

29-05-2012->/https://picasaweb.google.com/110539922854627498228/29052012?authkey=Gv1sRgCMi-25amhu_cQw 

30-05-2012->https://picasaweb.google.com/110539922854627498228/30052012?authkey=Gv1sRgCNKj0Ya_9tfKcA 

31-05-2012->https://picasaweb.google.com/110539922854627498228/31052012?authkey=Gv1sRgCNzY8t22g9_10QE 

01-06-2012->https://picasaweb.google.com/110539922854627498228/01062012?authkey=Gv1sRgCPamw_WNnKu1rQE

 

 

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Rédigé par A.B.R.G

Publié dans #Sorties

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C
<br /> Bonjour<br /> j'ai eu a chance de participer au séjour de grasse invitée de Lucette BERNARD, j'ai beaucoup apprécié l'accueil du groupe et les diverses activités qui ont été proposées durant ces quelques<br /> journées. Il me restait à vous communiquer mes coordonnées afin que vous puissier me communiquer le montant des sommes restant dûes tant au titre du séjour que de l'adhésion à l'assoc pour<br /> laquelle je n'ai versé que 5 €<br /> mon adresse : danielle.carabin Parc Beauregard 32 rte de ste Marguerite 05000 GAP - tél 06 17 82 87 67 encore merci<br />
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