Le Rocher Rond - Dévoluy

Publié le 26 Mars 2015

Jeudi 26 Mars 2015: Le Rocher Rond Jean-Pierre R

   Pour la dernière de la saison, notre « chef » nous avait concocté un super menu.

   Le Rocher Rond 2463 m en partant de Lachaup.

  Tout y était ,de l'entrée au dessert, rien ne manquait.....

   De la neige, du brouillard, des montées....et une fois passés les 2000 m l'apothéose, un ciel bleu, un soleil radieux et un paysage à couper le souffle!

 Après le repas pris pratiquement au sommet, nous devions finir la deuxième partie de la journée: la descente longue, longue ….avec glissades plus ou moins contrôlées....du brouillard de plus en plus épais, un terrain parfois hostile....pour finir, magnifique,.... au point de départ!!!!!

 Merci Jean-Pierre pour cette sortie qui restera dans nos mémoires, sans oublier Jean-Marie et le serre-file.

Mais n'oublions pas les 8 filles....bravo Mesdames!!

Δ 1100m ; 11 participants(tes) Christine B

 

Le ROCHER ROND en raquettes

  

  Pour cette dernière sortie raquettes de la saison c'est le Dévoluy qui avait été choisi comme destination. Il y a encore quelques belles pentes enneigées en face sud du côté du Col du Festre.

  Au départ de Gap à 7h30 le soleil s'est levé dans un beau ciel bleu. Mais, signe inquiétant il y a la « Barre » sur Bayard. La « Barre » cela veut dire brouillard dans le Champsaur, et dans ce cas-là, le Dévoluy n'est généralement pas épargné.

  Donc départ direction Lachaup, pour aller rendre visite au Rocher Rond.

  Bien avant le col du Festre nous pouvons nous rendre compte que le brouillard est bien présent dans le Dévoluy. Reste à savoir jusqu'à quelle altitude.

  A 8h45, les 11 participants raquettes aux pieds, sont prêts à en découdre avec le brouillard et les 1000 et quelques mètres qui les séparent du sommet.

  « Attention messieurs, profil bas. La harde se compose de 11 chamois, et il y seulement 3 vieux boucs pour 8 chèvres … ( pas de bréhaigne ) . »

  Le départ est peu enneigé et il faut partir en diagonale depuis le Peyrou pour rejoindre le Chouroum de la Combe des Buisssons. Jour blanc, visibilité réduite à quelques mètres, neige de printemps sans consistance, ce n'est pas le top pour une balade. Nous approchons de Costebelle et les pentes deviennent de plus en plus fortes.

  En ski de rando pas de problème, on fait une conversion et on repart en diagonale pour adoucir la pente, en raquettes dans ce genre de neige c'est autre chose. Les traversées sont difficiles voire impossibles, et l'on doit progresser dans le sens de la pente. C'est usant, et des pauses fréquentes sont les bienvenues.

  A 2000 mètres, enfin, nous traversons la couche de nuages. Le paysage est grandiose. Seuls les sommets les plus hauts émergent et étincellent sous le soleil.

  Il reste encore plus de 400 mètres de dénivellation positive à grimper mais sous le soleil, c'est nettement plus agréable, même si malgré tout, ces 400 derniers mètres sont difficiles.

  De nombreuses pauses seront nécessaires pour parvenir au sommet. Nous y parviendrons quand même avant midi.

  La mer de nuages est immense. Côté Isère seul le Grand Veymont émerge des nuages. Au sud nous avons une très belle vue sur l'entrée de la grotte des Clausis, au nord nous apercevons l'entrée du tunnel de la Cloche, haut lieu de nos exploits passés.

  Nous pouvons prendre un repas bien mérité au soleil, et il n'y a pas de vent.

  Il ne faut pas traîner trop longtemps, la descente est longue, et le brouillard nous attend un peu plus bas.

  Le choix a été fait de revenir par le Jidier. Donc dans un premier temps rejoindre « Les Mourres », puis essayer de descendre en diagonale dans le fond du vallon. Gros problème, 10 cm de neige gorgée d'eau sur une couche de neige croûtée, très difficile à casser, dans des pentes à 40°, c'est glissades assurées. Plus ou moins contrôlées elles vont se succéder. Certains partent sur les fesses d'autres à plat ventre et d'autres encore, tête première, là , (y a pas bon.) Elles sont plus impressionnantes que dangereuses. Il y a bien un gros rocher au milieu mais il est facile à éviter et de toute façon la glissade s’arrêtera 50 m plus bas dans le fond du vallon. C'est toujours ça de gagné.

  Le temps de récupérer les bâtons perdus en route et voilà un problème réglé. Mais il en reste d'autres à venir car nous arrivons très vite dans la couche de nuages. La visibilité est réduite à quelques mètres et malgré l'aide du GPS nous nous retrouvons dans un passage vraiment délicat. Sous la «  Tune des Renards » il aurait suffi de passer un tout petit peu plus sur la droite, mais... Certes il n'y a pas de précipice, mais la descente s'effectue dans un environnement où les rochers affleurent en raison de la faible épaisseur de neige, donc interdiction de glisser. Et justement certains on prit la fâcheuse habitude de se laisser glisser. Encore une fois, en prenant notre temps tout se passe bien. Maintenant les difficultés sont terminées, il suffit de naviguer au radar vers les voitures.

  Nous y sommes à 15h45. Voilà une saison terminée en beauté. Il y a même un bassin pour nettoyer les raquettes, elles seront impeccables pour la saison prochaine.

 

Bilan de la journée : Dénivellation 1100 m Distance 9 km

Durée totale : 7H – Montée : 3h30 - Descente : 2h15 – Pauses : 1h15

 

  En tant qu' initiateur de la sortie je tiens à féliciter tous les participants pour leur détermination et leur courage et également à les remercier pour leur confiance et leur amitié.

Djipi

Quelques photos ICI

 

 

 

Rédigé par A.B.R.G

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